LA BIÈRE BELGE
Vous pouvez l’aimer ardemment – ou penser que vous le détestez – mais il y a toujours quelque chose que vous ne savez pas à propos de la bière belge. D’une part, il est extrêmement difficile de qualifier ce qu’est réellement la «bière belge». (Sauf que c’est fait en Belgique.)
Et puis, il y a tous les termes religieux déroutants —Trappist, abbey, Duvel (ouais, ça veut dire diable). Il y a aussi la question des épices, plus la filtration, le conditionnement des bouteilles et une quantité folle de verrerie de marque. Avant que votre tête ne tombe ou que vous ne tombiez dans ce gobelet de Dubbel, nous vous aiderons à régler certains des faits les plus confus et / ou impressionnants de la bière belge aux multiples facettes.
Les CHOSES QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT SAVOIR SUR LA BIÈRE BELGE
NOUS DEVONS ESSENTIELLEMENT DE LA BIÈRE BELGE À UN SAINT
Vous n’avez pas besoin de vous agenouiller devant elle (sauf si vous l’aimez vraiment), mais la bière trappiste est en réalité fabriquée par des moines trappistes, un ordre religieux catholique qui suit la règle de saint Benoît. Et cette règle a été écrite en 530, préconisant la pauvreté et le travail manuel entre autres principes. Selon le livre « Brew Like a Monk », la règle «à ce jour reste la raison pour laquelle les moines préparent et vendent de la bière».
EN PARLANT DE MOINES, LA BIÈRE «ABBEY» N’EST PAS NÉCESSAIREMENT FABRIQUÉE DANS UNE ABBAYE
Alors que toute la bière trappiste doit être fabriquée – et est souvent vendue – sur la propriété de l’ordre religieux abbaye des trappistes, les bières dites «d’abbaye» ne le sont pas. En fait, l’ensemble de l’abbaye pourrait simplement être un outil de marque utilisé par une brasserie commerciale pour s’associer à la longue tradition des brasseries de moines en Belgique. Sauf que oui, pas de moines à la barre. Juste des gens ordinaires.
LES MOINES QUI FONT DE LA BIÈRE NE LE PILONNENT PAS
Les moines peuvent boire et boire, mais ils ne brassent pas toute cette bière à des fins de fête. Bien qu’ils ne soient pas autorisés à s’engager dans la vie laïque, ils sont autorisés, en fait, à soutenir leurs abbayes et leurs activités caritatives. Une des façons dont ils s’appuient depuis des siècles – brassant de la bière.
AU COURS DES SIÈCLES, LES BELGES BRASSENT DEPUIS DES SIÈCLES
Les Belges, en particulier les moines belges, brassent de la bière bien avant 1000 après J.-C. Encore une fois, d’après «Brew Like a Monk», déjà en 750 après JC, ”
COMPTE TENU DE CE CALENDRIER, LA BIÈRE BELGE EST TRÈS DIFFICILE À CLASSER
La Belgique pourrait être l’un des plus petits pays d’Europe (environ la taille du Maryland), mais cela ne les a pas empêchés de produire une variété de bières folle. La raison fondamentale est une contradiction: les brasseurs belges se soucient autant de la tradition que de l’individualité. C’est pourquoi une Saison, par exemple, peut avoir un goût sensiblement différent des autres. Il y a des paramètres, mais de la place pour l’exploration et l’exploration. (C’est pourquoi la bière artisanale doit en partie une innovation sauvage aux traditions brassicoles belges.)
MALGRÉ TOUTE CETTE SAINTETÉ, IL Y A UNE CÉLÈBRE BIÈRE BELGE NOMMÉE «DEVIL».
Eh bien, Duvel, le mot belge pour ça. Un peu comme le Trappist Tripel (voyez à quel point cela devient déroutant?), Duvel est une boisson trompeuse – légère, un peu épicée et fruitée. Mais parce qu’elle a été brassée après la Première Guerre mondiale, elle s’appelait à l’origine «Victory Ale», jusqu’à ce qu’une dégustation en 1923 se soit exclamée: «C’est un vrai Duvel!